le pape est...

diouf





desolé mais c'était trop tentant comme jeu de mot

et plus précisémment

c'est moi!!!Benoît!!

monica diouf!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mouss tiquaire a écrit:

monica diouf!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

taime bien ce smiley

Je profite de ce sujet inintéressant pour en placer un qu'il l'est encore + !

L2 / CRETEIL :
Une journée avec… Bernard Diomède
21 avril 2005 - Aurélien CANOT
Tous les mois, la rédaction de Football365 vous plongera dans l’intimité d’un joueur ou d’un dirigeant. L’occasion de passer une journée complète avec un acteur important du monde du ballon rond. Pour cette première, c’est Bernard Diomède, le champion du Monde de Créteil, qui se prête au jeu.

Bernard Diomède n’est pas de nature à se livrer. Ni dans la presse, ni en public. Lorsqu’il accepte que nous passions une journée avec lui, je le prends donc comme une chance. D’autant que le joueur de Créteil, papa d’une petite Chanelle depuis le 19 mars et à la recherche d’un appartement, a un emploi du temps bien rempli ces derniers temps. Bouchon oblige – notre rédaction se trouve à l’opposé du Stade Duvauchelle – j’arrive avec un peu de retard au rendez-vous. Je ne suis pas le seul. Venu de Neuilly, Patrick Blondeau a mis 1h20 pour rejoindre Créteil. La séance va donc débuter avec un peu de retard. Enfoncé dans sa tenue d’entraînement, Bernard Diomède vient à ma rencontre. Il fait beau et il a le sourire.



Presque deux heures plus tard, Guy David renvoie tout le monde aux vestiaires. J’ai à peine le temps d’échanger deux mots avec Bernard que son entraîneur s’empresse lui aussi de venir prendre de ses nouvelles. Guy David, inquiet de la santé de son joueur, repart rapidement rassuré. « J’avais une petite douleur derrière la cuisse mais tout va bien », m’explique Bernard avant de filer aux vestiaires. Invité à l’y rejoindre, je retrouve l’ancien Auxerrois une quinzaine de minutes plus tard. En pleine partie de rigolade avec son pote Samir Amirèche, il vient juste de quitter le sauna. La veille au téléphone, il m’avait prévenu qu’il était toujours le dernier à partir. Il ne m’avait pas menti. Quand je jette un coup d’œil en direction de son casier, Bernard tape la discute avec les trois seuls joueurs encore présents. Cela parle de tout et de rien. Surtout, cela rigole beaucoup. La trousse de toilette « pleine de lotions » de Djibril Cissé, les rites religieux de Taribo West avant les matchs, les curieuses manies de Luis Fernandez ou Guy Roux avant les matchs… Tout y passe.



Nous ne quittons finalement le Stade Duvauchelle qu’aux alentours de 12h30. Bob posé sur la tête, large survêt peau de pêche façon US assorti à la couleur du couvre-chef, Bernard semble préoccupé. « J’oublie toujours tout, me glisse-t-il en fouillant ses poches de fond en comble. » Là, ce sont les clés du casier qui ont disparu. Plus tard, c’est sans sa carte bleue qu’il quittera un magasin de disques. Au vu de la plaque d’immatriculation corse, je ne mets pas longtemps à comprendre que le splendide coupé allemand perdu au milieu du parking lui appartient. Un bolide acheté lorsqu’il jouait à Liverpool mais qui porte encore la trace de son passage à Ajaccio. Sur le chemin du restaurant où il a pris l’habitude de déjeuner lorsqu’il délaisse la Mairie, considérée comme « la cantine » des Cristoliens, je suis presque autant captivé par la tchatche du joueur que par l’intérieur rouge vif de l’habitacle de son véhicule. Pour un homme soi-disant introverti, Bernard a beaucoup de choses à dire. Et le trajet de Duvauchelle à Alfortville passe presque inaperçu.

Arrivés dans un établissement libano-arménien en compagnie de Samir Amirèche et du kiné du club Olivier Roussey, nous saluons poliment les gérants. Sans même nous le proposer, le chef nous offre l’apéro. Un repas convivial pendant lequel Bernard est dans son univers. Ou plutôt dans son téléphone portable. Il quittera d’ailleurs le restaurant avec le combiné sur l’oreille, son septième appel depuis notre arrivée. De retour à bord de la Bernardmobile, je l’interroge sur ses habitudes de la semaine. Vu que nous sommes mercredi, il ne rentrera pas dormir chez lui. « C’est le lundi et le mardi que je fais toujours une grosse sieste car ce sont de grosses séances. » Les autres jours de la semaine, Bernard les passe « à régler ou à faire pas mal de petites choses. » Il m’avoue qu’il ne délègue jamais. Son seul associé, c’est son père.



Parmi ses passions extra-sportives préférées figurent le zouk et l’entretien de sa coupe de cheveux. La suite de notre après-midi sera donc exclusivement consacrée à ces deux préoccupations. Le salon de coiffure du vétuste centre commercial de Mont-Mesly, en bordure de Créteil, est bondé en ce début d’après-midi. Bernard n’a pas pris le temps de prendre rendez-vous. Comme toujours. En attendant de revenir un peu plus tard, direction le « fournisseur officiel » en CD et DVD musicaux. Deux mètres plus loin seulement. Son style à lui ? Le Gwo-Ka. Une musique qui fait danser toute la Guadeloupe et qui lui rappelle forcément les racines de sa mère, originaire des Abymes (Grande Terre) ou de son père, venu de Trois-Rivières (Basse-Terre). J’ai à peine le temps de faire le tour du propriétaire que j’aperçois Bernard, une pile de CD posée sur la platine, déjà en pleine séance d’écoute. Il gardera le casque pendant près d’une heure et demi.



Le son fait partie intégrante de la vie de Bernard. Trente minutes plus tard, lorsqu’il se retrouve entre les mains de deux coiffeuses, il fait immédiatement mettre un des nombreux disques qu’il s’est offert juste avant. Séduites par le choix musical, les clientes se laissent entraîner par les rythmes balancés. Entre deux coups de fil, Bernard, amusé, prend part au dialogue qui prend forme. Le thème : le respect des femmes par la gente masculine. Dans cet endroit, personne ne le connaît vraiment. Il est juste un footballeur de Créteil. C’est donc pratiquement incognito qu’il vient refaire ses tresses tous les quinze jours. Défrisage puis tressage. Contrairement à d’habitude, Bernard fera tout faire d’un seul coup, sans laisser respirer ses cheveux le soir. Il ne les coupe plus depuis 1995.

Lorsque nous sortons du salon, il est déjà 18h30. Bernard, assoiffé, s’arrête à une boulangerie et nous achète de quoi nous rafraîchir. Il est maintenant temps pour moi de rejoindre le parking de Duvauchelle où ma voiture m’attend toujours. Tout naturellement, il m’y accompagne. Nous restons encore quelques minutes à parler de « Zizou » et je le remercie pour cette journée. Je l’interroge une dernière fois sur la soirée qu’il s’apprête à passer. Le lendemain, c’est jeudi. Jour où l’entraînement des Lusitanos a lieu l’après-midi. Bernard va donc pouvoir se reposer. « Là, je rentre chez moi directement. Je vais finir de régler quelques papiers. Ce soir, je vais regarder le match des Bleus (NDLR : Israël-France) et comme j’aime beaucoup toutes les séries de télé-réalité, je vais enregistrer le Bachelor. Je le regarderai après le match. Mais il est possible que je tombe direct. » Alors bonne nuit Bernard. Et à la prochaine…